« La mort n’a pas sa place à l’école, c’est insupportable ; c’est un hors sujet » ; voici l’affirmation transmise par une responsable du ministère de l’éducation nationale au moment où tout un référencement des ouvrages parlant de la mort était envisagé en milieu scolaire.
Mais la mort fait partie de la vie, aussi terrible soit cette réalité, un drame peut, à n’importe quel moment, venir nous confronter à l’horreur de ce qu’est la mort : la perte définitive, insoutenable, d’un être cher. Dans notre société insécure, existe un déni majeur de la réalité du deuil chez les enfants en particulier chez les touts petits. La présence des adultes est ici essentielle pour limiter les facteurs de survictimisation pour ces jeunes endeuillés. Encore faut-il qu’ils ne soient pas perçus comme « in-supportables ».
Notre communication propose de réfléchir à la façon dont le milieu scolaire peut être source de résilience pour ces jeunes endeuillés, et la manière dont le deuil peut, ou non, être ritualisé au sein des établissements en fonction des contextes de deuil.
Extrait de l’intervention de Hélène ROMANO (Docteur en psychopathologie-HDR ) lors de la conférence de la FEVSD « Les jeunes en deuil ».
